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Féminicide, et après la plainte ?

Des femmes victimes portent plainte contre leur bourreau, mais la suite de leur histoire se retrouve dans les faits divers. La Belgique essaye de lutter contre ces crimes en adoptant la loi « Stop féminicide », une première à l’échelle européenne.

« Marg on te croit ». © Julie Nicosia

Jennifer, Yasemin, Cécile, Hélène…Toutes ces femmes ont un point commun : elles ont été victimes de féminicide après avoir porté plainte contre leur agresseur. Ces affaires soulèvent un questionnement général : cela vaut-il encore la peine de déposer plainte, si celle-là ne sont même pas prise en compte ?

Stop féminicide

D’après Tv5Monde, Loi « Stop féminicide » est une première en Europe. La Belgique adopte en 2023 une loi visant à définir le mot « Féminicide » ainsi qu’à en distinguer ses différentes formes. Cette loi permet également un dispositif permettant la facilité de déposer plainte. Cela passe par le droit d’avoir un interprète ou encore par une formation pour les policiers. Cela viserait à assurer un cadre réconfortant pour les femmes venant déposer plainte et apprendre aux policiers à y faire face. Le site officiel recense actuellement 21 femmes victimes de féminicide en Belgique.

Procédure belge

En Belgique, après un dépôt de plainte, c’est entre les mains du parquet que la suite se déroule. Les informations recueillies par la police seront transmises au procureur du roi et l’enquête peut débuter. Le substitut du procureur en charge du dossier peut demander plus d’informations, et donner plus de directives auprès des policiers. Suite à cela, le procureur analyse les éléments et prend la décision de poursuivre ou non l’affaire. La poursuite des cas dépend des éléments qui constituent le dossier, s’ils sont recevables ainsi que le nombre d’éléments que le dossier constitue.