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La mer rouge, le conflit s’embrase au Yémen

Le Yémen, un pays au centre des conflits qui persistent et ne cesse d’empirer. Tout le monde veut sa part depuis des années, Houtistes, Séparatistes du sud, Al-Qaïda pour ne pas tous les citer. Il semblerait que religion, commerce et économie se croisent tous en un point, le Yémen. Pourquoi est-elle dernière au classement humanitaire de l’ONU ? Qu’est ce qu’il ce passe dans ce pays pourtant appeler auparavant « l’Arabie heureuse »?

Le Yémen, divisé après la décolonisation ne s’arrête pas là. Le pays unifié en 1990 est en guerre aujourd’hui. Environ 60 % de la population connaît la famine. Ce conflit à détruit les infrastructures, empêche l’accès à l’aide humanitaire et laisse penser que la paix reste hypothétique.

Un enfant au milieu de la guerre civil en 2018 © All About World Politics.

Un situation difficile qui date

Selon « Le Dessous des cartes », après l’empire colonial, le Yémen se sépare en deux mais à des moments différents. D’une partie en 1967, la République démocratique populaire du Yémen (sous influence soviétique) dans le sud avec Aden comme capitale. Celle-ci est bordée par le golfe d’Aden où 12% du commerce maritime y transite selon le podcast « Les cartes en mouvement ». Au nord, indépendante en 1917 mais c’est seulement en 1962 qu’elle se nomme, la République arabe du Yémen (proche du régime saoudien) avec sa capitale Sanaa. Qui dit 2 Etats, dit, 2 idéologies différentes. Ce qui fait qu’avec un contexte politique large qui ce fait toucher par la Guerre Froide et l’Arabie Saoudite. Après 200.000 morts, la guerre civile s’arrête et un Yémen unifié en 1990. Le président du nord devient, chef d’Etat du Yémen.

Et la paix ne dure pas, en 1994 le sud fait sécession mais se fait rapidement stopper par les forces armée de la capitale Sanaa. Résultat, une scission du pays, une sévère répression a lieu dans le sud. Une instabilité du pays qui encourage les Houthis à prendre puissance en 2004. Après l’abdication du président Ali Abdallah Saleh et l’exil du nouveaux président en Arabie Saoudite en 2014, encourage les Houthis à prendre la capitale Sanaa et à s’infiltrer dans le gouvernement. Le mouvement « Séparatistes du sud » est crée pour faire bloc, pas seulement aux Houthis, mais aussi à Al-Qaïda qui s’impose dans une petite partie du sud.

Une crise humanitaire, pourquoi ?

Selon « All About World Politics », la première cause c’est les conflits qui perdurent depuis des décennies. Entre conflit religieux et économique et politique le Yémen n’arrive pas à se stabiliser. De plus la guerre civile qui éclate en 2014, suite au Printemps arabe en 2011 et n’améliore pas la situation. Elle devait durer que quelque semaine mais est toujours un conflit actuel. La destruction des infrastructures et de l’économie, car oui un pays en guerre fait qu’une économie ne peut persévéré. Les routes, ports et autres sont fortement endommagés ce qui rend difficile l’accès aux aides humanitaire. Les conséquences, plus de 60% de la populations est en situation de famine et a grand besoin d’aide.

Quelle solution pour le Yémen, est-elle destiner à finir dans le chao ? Seul l’avenir nous le réservera, avec comme acteur beaucoup de pays mais le Yémen n’est pas dedans.