Ambiance

Derniers rires avant l’hiver : Nicolas Lacroix fait vibrer Wavre

Un soir de Décembre, une salle pleine, et des éclats de rire qui réchauffent bien plus que des manteaux

Le 4 décembre à Wavre, le froid s’installe déjà depuis plusieurs heures. En sortant de la voiture, l’air est vif, presque mordant. On se gare, on referme les portières, et on marche d’un pas rapide vers la salle, comme attirés par une même promesse : rire, oublier le reste, le temps d’une soirée. Autour de nous, des groupes avancent, parlent fort, plaisantent. L’ambiance est déjà là, avant même d’être à l’intérieur.

Une fois entrés, on fait contrôler nos places, on cherche nos sièges. La salle se remplit peu à peu. Les manteaux froissent, les fauteuils grincent, les conversations s’entrecroisent. Ça parle de Nicolas Lacroix, de vidéos vues sur les réseaux, de cette dernière date qu’il ne fallait surtout pas manquer. L’attente est courte, mais intense. Puis, soudain, les lumières s’éteignent.

La première partie commence dans l’obscurité presque totale. Sacha Ferra entre en scène. Très vite, il accroche la salle. Il raconte deux histoires, avec un sens du détail et du rythme qui font mouche immédiatement. Les rires explosent, sincères, parfois incontrôlables. On sent les corps se détendre, les épaules s’affaisser, les visages s’ouvrir. La soirée est lancée.

Quand Nicolas Lacroix arrive à son tour, l’accueil est chaleureux, presque affectueux. Il sourit, parle de lui, explique qu’il est « trop gentil ». Et à partir de là, tout s’enchaîne sans pause. Anecdotes, blagues, observations du quotidien : chaque phrase trouve son public. On rigole du début à la fin, sans jamais regarder l’heure. Le spectacle avance à toute vitesse, porté par l’énergie de la salle, Nicolas escalade les marches jusqu’à une spectatrice tout en haut de la salle : quel dynamisme !

À côté de moi, entre deux fous rires, j’entends mon voisin souffler, encore hilare : « J’ai mal au ventre tellement je ris… » Une phrase simple, mais qui résume parfaitement l’ambiance générale.

Quand les lumières se rallument, on réalise que c’est déjà terminé. Trop vite. En sortant, le froid de Wavre nous surprend à nouveau, mais cette fois, il n’efface rien. On repart le sourire aux lèvres, parfois les larmes aux yeux, avec une seule envie : se hâter d’aller à son prochain spectacle.

Noémie Devondel

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