Mufasa, dans l’ombre du roi
Ce mercredi soir à Bruxelles, c’est toute une génération qui s’est retrouvée dans les salles pour la genèse d’un souvenir qui a marqué l’esprit : Mufasa, nouveau chapitre du Roi Lion.
Ce classique des studios Disney qui a longtemps rassemblé parents, enfants nous ramène aux origines du conflit qui a entraîné la mort la plus douloureuse de notre enfance.
Dans le hall, l’air sent le sucre et la moquette,une petite fille joue avec son ticket et elle attendant avec sa mère souriante. Un peu plus loin, un couple s’échange un clin d’œil discret.
Au mur, l’affiche du film nous montre Mufasa qui regarde au loin, il est seul, droit et fier. Son nom suffit à évoquer le reste.
La salle se remplit doucement quelques rires, des manteaux froissés puis l’obscurité surgit pas un bruit seulement cette attente.
Et soudain, sur l’écran apparaît la savane, puis un lionceau marche; c’est Mufasa pas encore roi juste un enfant innocent qui court qui doute et qui découvre.
Taka entre ensuite en scene en souriant mais il n’est pas encore Scar il n’as pas encore haine Mais déjà, quelque chose de malicieux, nous reconnaissons ensuite d’autres personnages qui nous sont familier; Sarabie, Rafiki et Zazou.
Les enfants sourient tandis que les adultes, eux, regardent ce film avec attention. Ils attendent, depuis près de 30 ans, le souvenir du roi Mufasa tué par son propre frère les hante. Alors ils espèrent comprendre l’origine de cet acte.
Le film se poursuit, avance et les spectateurs, petits et grands sont de plus en plus en plus captivés. Ils n’attendent qu’une seule chose, qu’une seule réponse : pourquoi Taka devient Scar et pourquoi deteste-t-il son frère ?
Quand les lumières reviennent personne ne se lève du moins pas immédiatement un froissement de tissu il n’y pas de fin glorieuse juste un calme qui résonne dans la salle. Ce calme reflète le soulagement de toute cette génération après avoir enfin obtenue l’explication tant attendue.