Guerre en Ukraine avancées diplomatiques et tensions persistantes
À la mi‑décembre 2025, de nombreux pays tentent d’avancer vers un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Les États‑Unis mettent clairement la pression : ils poussent Kiev à accepter plus rapidement un plan de paix, mais l’Ukraine rappelle qu’elle ne peut rien signer sans comprendre chaque point et sans être sûre que la Russie respectera ses engagements. La question la plus difficile reste celle du territoire : Moscou demande que l’Ukraine retire ses forces de certaines zones du Donbass, ce que Kiev refuse sans consultation de la population et sans garanties solides pour sa sécurité. [fr.euronews.com], [rfi.fr]
Pendant ce temps, les Européens se mobilisent aussi. Réunis à Berlin, ils proposent une force multinationale pour sécuriser un éventuel cessez‑le‑feu, ainsi qu’un système de surveillance piloté par les États‑Unis. L’Allemagne, la France et le Royaume‑Uni soutiennent cette idée, en rappelant que les frontières ne doivent jamais être modifiées par la force. Ils réaffirment leur soutien complet à Zelensky et appellent la Russie à montrer une réelle volonté de paix. [dalloz-actualite.fr], [onclusive.com]
Cependant, le Kremlin calme vite les espoirs. Il affirme qu’il est trop tôt pour parler de réels progrès tant que la Russie n’a pas vu en détail les propositions discutées à Berlin. Cette réaction brise l’optimisme qui régnait la veille et montre à quel point la méfiance demeure entre les deux camps. [ladepeche.fr]
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky multiplie les déplacements diplomatiques. Il présente aux États‑Unis une version mise à jour du plan ukrainien, incluant des propositions pour arrêter les combats, renforcer la sécurité du pays et organiser la reconstruction. L’Ukraine veut montrer qu’elle est prête à négocier, mais sans abandonner son intégrité territoriale. Les Européens estiment que les discussions entrent dans un moment crucial. [france24.com]
Noémie Devondel